20100707
Le fumeur (2003)
Le puits visible au milieu des deux montagnes
qui sont tes lèvres cicatrisées par de nombreux chemins
(qui se sont souvent croisés, frolés et séparés),
laisse entrevoir ce qu' il a touché:
du reflexe d' enfance au mégot que tu viens d'écraser.
Les herbes que tu avais ensoleillées et consommées
se retrouvent nouvelle poussière dans tes collections de cendriers.
Àpres en avoir inspirées, elles rentrent dans tes poumons, dans ton sang
et en ressortent en laissant à peine de traces.
Le peu d' euphorie ne satisfait pas et tu embrasses la prochaine.
Que suis-je devenue?
Victime de séduction enterrée dans un récipient de débris.
Mais la flamme revient et ravive ces bestioles.
Et encore une fois, je suis dans le piège.
Épuisée, je dépéris dans un cycle constant,
Je tourbillonne à travers de vielles fumées.
Je me dis qu'un jour je m'envolerait.
Dans mon voyage,
je rencontre une étincelle imaginaire
et tout doucement, je me crois ranimée.
Pourtant je suis par terre
et complètement écrasée.
Acro, et grand consommateur,
tu achètes de jolies fleures
pendant que moi, au ciel, je pleure.
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la suite (2004)
Un beau jour, je t'entends de loin
Tu me veux, mais je suis morte
J'ai offert mon cœur, maintenant il est vidé
Je ferme la porte
Troublé, tu ne sais quoi faire
Fumes en une autre, fumes en deux
Mais il te manque la une
Que faire dans se désespoir?
Espérer jamais te revoir
Laissons tout s'envoler
Dans cette vielle fummée
On vit, on meurt
On rit, on pleure
On oublie, on se souvient
Le briquet s'approche, il s'appelle destin
Mais ce n'est plus de l'amour
Ce n'est pas pour toujours
Ça doit s'évaporer, loin
Ce n'est rien qu'un chagrin
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